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jeudi 10 décembre 2009

2009 - Katy Carr (& The Aviators) - Coquette - Review - Chronique d'un album à la nostagie féerique



Coquette by Sabine De Greef on Grooveshark
L'Angleterre nous gâte en cette fin d'année musicale. Après l'incroyable et inattendue découverte de Gabby Young, je vous propose de découvrir sans plus attendre la grande artiste qu'est déjà Katy Carr. Cette demoiselle établie à Londres est une artiste le plus souvent accompagnée de son groupe The Aviators. Elle a créé son propre label Deluce Recording qui lui a permis de sorti deux albums : Screwing Lies (2001) et Passion Play (2003) extrêmement prometteurs prédécesseurs de Coquette son troisième opus. J'ai eu un énorme coup de foudre pour sa musique. Quand j'ai écouté pour la première fois Coquette, j'étais en plein rêve : un son léger et limpide, superbement arrangé et travaillé, original, de nombreux genres musicaux s'entremêlaient de la façon la plus gracieuse possible : folk, pop de chambre, cabaret jazz, etc. pour le plus grand plaisir de mes oreilles. Kathy Carr possède également le genre de voix que j'affectionne tout particulièrement : d'une subtilité, finesse, pureté et beauté absolues, capable de transmettre des émotions intenses et profondes.

Mais la musique et la voix de Katy ne se limitent pas à être des enchantements, non Coquette est en réalité un album concept qui tourne autour de la Deuxième Guerre Mondiale. C'est pour le moins original et inspiré. Ses textes sont des histoires concernant les femmes et hommes confrontés au drame humain provoqué par la guerre et rend indirectement un hommage poignant aux icônes glamour de l'époque telles que : Katharine Hepburn, Ginger Rogers, Vera Lynn et Gracie Fields. 30 secondes de recueillement avec l'introduction éthéré de Star Song pour se plonger et se noyer avec l'aérien et vaporeux Sparkle. Somptueux et foncièrement envoûtant. Berliner Ring qui évoque Marlene Dietrich bloquée à Berlin au tout début de la guerre. Un hymne extrêmement énergique et vivant d'une grande perfection mélodique. Ce petit chef d'oeuvre jazzy/pop est très addictif. Le léger et élégant Erotic Days possède un côté burlesque savoureux et sensuel cependant il ne prépare pas au délicieux choc provoqué par la magie du morceau chanté en français Violetta. Tant de grâce et de douceur sont presque insoutenables.

Butterfly
est une pure merveille de mélancolie et de sobriété qui déploie sa beauté en crescendo. Nous voulons définitivement nous aussi nous envoler avec la musique de Katy. Le côté mélodramatique Orchidophile met plus que jamais en évidence la pureté de la voix de Katy, le résultat est aussi fascinant que troublant.Kommander's Car relate l'histoire de quatre hommes qui se sont enfuis d'Auschwitz, l'artiste a même rencontré le dernier survivant de cette épopée : Kazimierz Piechowski. Un petit chef d'oeuvre de pop de chambre rythmé ensorcelant. Belladonna est un sommet concernant le travail de l'instrumental : époustouflant. Ambiance funèbre de circonstance pour l'intense et solennel Army. The White Cliffs raconte le suicide d'une femme après avoir appris la nouvelle de la mort de son mari aviateur. Pour adoucir les propos relativement dramatiques, le côté décalé de la musique est mis en évidence. Un petit bijou. Sleepyhead prend des airs de lullaby des plus ravissantes et paradisiaques pour clôturer d'une fort charmante l'album.

Beware ! Masterpiece in sight !

Note Finale : 20/20

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Les articles sur Wears The Trousers sur l'élaboration et l'histoire de son album : ici, ici, ici et ici.

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Katy Carr - Coquette




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